Avec :
Frank Arnaudon
Marika Dreistadt
Anaïs Lesoil
Roman Palacio
David Pion

Ecriture et
mise en scène :

Julien Mages
Scénographie :
Gilbert Maire
Lumière :
Samuel Marchina
Composition musicale :
Bashusha Gonvers
Costumes :
Sophie Aralambis
Maquillage :
Katrine Zingg


Régisseur lumière :
Adrien Gardel
Accessoires :

Stéphanie Aguet
Electro :
Mattias Bovard
Régisseur :
Pascal Rosset
Machiniste :
Philippe Puglierini

Une bande, une banlieue imaginaire, cloaque où traînent quelques miséreux dédaignés par «le dehors». «Le dehors» c’est plus loin, au-delà de cette banlieue, après ce parc, en-dehors de cette prison de misère... «Le dehors» c’est là où les riches se sont bâtis une ville en lisière de paradis, paradis pour ceux qui ne la voient pas et la rêvent, doux eldorado, ville sainte où l’argent naît comme manne à l’aurore, ville d’opulence où le pain sèche dans la main grasse... Un endroit où tout pourrait encore être possible. Un jour le rêve devient possible. L’un d’eux part étudier dans le but de les sortir tous du marasme. Ce personnage part donc étudier, puis il revient et repart et revient et repart... et ne revient plus. Il les trahit en quelque sorte, mais peut-il faire autrement ? Les rêves s’effondrent pour ceux qui restent, tout se brise et la misère achève ces indigents. «La Bande» se déchire et sombre dans la béance crasse, les êtres se vident, et reste un bébé sur les déchets de l’oubli, ce bébé meurt gentiment abandonné par sa mère qui reste à côté... la berceuse de la mort retentit dans le froid de leur terrain vague, ils chantent... une rumeur vague s’éloigne avec la brume loin de leur ghetto. Tandis que l’on voit des lumières au loin, les lumières de Noël dans la ville, l’enfant se meurt, la maman urine non loin de son enfant qui agonise, la folie embrasse gentiment cette mère misérable... quand la bande dé- couvre le bébé sous son linceul, elle entonne pour lui une dernière oraison : «Joyeux Noël !». Il y a un cependant un message d’espoir : «Grâce à la bande un gars s’en est sorti !»