Photos de la création
Générique technique
Documents techniques
Emission de la RTS "La tête à l'envers" :
Avec les danseurs de :
L'Ecole-Atelier Rudra Béjart
Direction Michel Gascard
Conception, mise en scène, chorégraphie et costumes :
Cisco Aznar
Assistants de Cisco Aznar :
Laure Dupont
Luis Lara
Assistant et régisseur :
Jean-Philippe Guillois
Animations :
Simon Rouby
Lumières :
Samuel Marchina
Films :
Andréas Pfiffner
Réalisation des costumes et des masques:
Annie Michod avec l'atelier Inizio Oseo Vaud
Consultante rythmique :
Emilie Casanova
Danseuses :
Jeanne Demont
Vanessa de Ruggeris
Clara Forgues
Avaka Fujita
Laure Joly
Astrid Julen
Trécy Meri
Clélia Mercier
Virginia Negri
Yuriko Nishihara
Mana Ogawa
Laurie Penalver
Chiara Posca
Nudiandra Sarasvati
Clara Thierry
Ilenia Vinci
Michelle Willems
Danseurs :
Joele Antonioli
Turi Colque
Leonardo Cremaschi
Mattia Cuda
Ilario Frigione
Tomu Kawai
Anthony Maestre Benitez
Léo Maindron
Jérémy Marquet
Giulio Panzi
Kook Pratali
Simone Scacchetti
Maxwell Simoes
Ioannis Vasilieadis
Léo Vendelli
Vincenzo Vitanza
Simone Zannini
A propos de Mulambo....
Montage de musique
En portuguais, "Mulambo", utilisé comme substantif, signifie morceau de tissu, ou collage, Il existe une autre connotation, qui fait référence à Maria Mulambo : un esprit qui, invoqué aux croisements des chemins pendant la nuit, se manifeste pour parler.
La soirée des Ballets Russes, le 29 mai 1913, fut ouverte par le ballet Les Sylphides, autres esprits noctambules qui aiment communiquer avec les mortels. A l'ochestration du Nocturne en la bémol majeur et de la Grande valse brillante de Chopin on retrouve le jeune Stravinsky, collaborant pour la première fois avec les Ballets Russes. Les Sylphides furent le premier ballet sans argument qui utilisa une musique préexistante. Avec ce ballet, Cisco Aznar obtient son diplôme en danse classique à Barcelone, avec pour professeur la grande Mirta Pla.
A propos du Sacre du printemps
IGOR STRAVINSKY
Le Sacre du printemps, sout-titré Tableaux de la Russie païenne en deux parties, fut chorégraphié originellement par Vaslav Nijinski pour les Ballets russes de Serge Diaghilev. Sa création au théâtre des Champs-Elysées à Paris, le 29 mai 1913, provoqua l'émeute. Par la suite, elle devint une oeuvre culte inspirant de nombreux chorégraphes.
"La musique de cette oeuvre, déjà je l'adorais enfant; mais en grandissant, je m'intéressais tout particulièrement à la relation des trois personnages qui rendirent possible l'oeuvre en soi : Stravinsky, Nijinsky, et Diaghilev. Trois personnages qui marquèrent d'une manière très spéciale les arts scéniques du siècle dernier.
Imaginer le scandale qui pris possession de la nuit de la première m'avait séduit, et me séduit encore : Stravinsky, qui peut enfin écouter la musique qui lui avait été sussurée en songe; Nijinsky violant cette partition vierge avec des mouvements impensables pour un ballet de l'époque; Diaghilev se mordant les ongles devant l'échec de son projet, et celui de son amant. Seuls quelques "fous" purent apprécier le "génie" dans le mariage de la musique avec la scène.
Cette bombe poétique présageait une guerre. Un an plus tard, tout le monde applaudissait le génie de Stravinsky à l'écoute du Sacre donné en version concert. Peu d'années après, Diaghilev mourait ruiné et Nijinsky étati diagnostiqué schizophrène. Il écrivit dans son journal : "Je voulais danser encore, mais Dieu m'a dit : - ça suffit ! - Et je me suis arrêté." Nijinsky, l'unique, choisi pour pouvoir sauter si haut... Jusqu'en ce lieu où le génie se confond avec la folie."
Cisco Aznar